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En 2022, Allons Enfants s’est pour la seconde fois de son histoire présenté aux élections législatives avec un programme écologiste, d’inclusion et de justice sociale, européiste et humaniste.

Aujourd’hui, les moins de 30 ans représentent 35% de la population et pourtant personne ou presque ne nous représente. À l’Assemblée Nationale seuls 2 député.e.s ont moins de 30 ans et au Sénat, seul 1 sénateur à moins de 30 ans. Un député est en moyenne âgé de 55 ans, quand certains détiennent des records de longévité avec 9 mandats consécutifs (2017). Notre constat, c’est que nous serons probablement la première génération de l’Histoire à vivre moins bien que nos parents. 

Ce que nous apportons, c’est une vision nouvelle. Nous servir de notre jeunesse comme d’une force pour nous projeter vers l’avenir et anticiper au mieux les changements de la société de demain qui nous concernent tous ! En 2030, des thématiques qui sont déjà essentielles à l’heure actuelle s’imposeront à nous. Les candidat.e.s présenté.e.s et soutenu.e.s par Allons Enfants viendront à votre rencontre partout en France afin de vous faire prendre conscience du renouvellement démocratique nécessaire par la jeunesse.

En 2017, nous avions pour la première fois de notre histoire tenté de faire rentrer la jeunesse à l’Assemblée Nationale. Depuis, de nombreux changements ont bouleversé le monde (mouvements sociaux, covid-19, crise climatique) mais nous n’avons jamais été aussi convaincu.e.s de notre message. Il y a 577 sièges à l’Assemblée Nationale. Ils ne demandent qu’à être occupés. Et si avec toi, avec vous, nous engagions  notre pays vers un renouvellement réel, plus innovant, plus démocratique, plus humaniste  ? 2022 n’était que le début, rendez-vous en 2027 ? 

Pour vous convaincre de la nécessité de renouveler l’Assemblée Nationale et de voter pour nous. Vous pouvez dès à présent découvrir notre programme basé sur l’écologique, l’inclusion, le renouvellement démocratique etc. et nos candidat.e.s.

Parce qu’une campagne demande une logistique importante et beaucoup d’argent, vous pouvez nous aider en nous rejoignant et en faisant un don !

La jeunesse est sous-représentée dans toutes les institutions électives alors qu’elle est la plus concernée par les décisions politiques. Cette sous-représentation est la cause d’une auto-censure et d’un désintéressement pour les institutions politiques. Pour un souffle de jeunesse dans nos institutions, nous porterons la loi Allons Enfants au parlement, pour introduire dans nos institutions un renouvellement nécessaire. Cette loi prévoit le droit de vote dès 16 ans, l’abaissement de l’âge d’éligibilité Sénat de 24 ans à 18 ans, la mise en place de conseils de jeunes dans toutes les collectivités et des quotas de jeunes à l’Assemblée Nationale. Pour accompagner harmonieusement les avancées loi, nous souhaitons refonder complètement l’enseignement civique, institutionnel et démocratique.

Les droits et libertés fondamentales sont la condition essentielle de notre Etat de droit. Pour renforcer l’assise et la portée de ces droits, Allons Enfants propose de consacrer dans la constitution l’égalité femme-homme et la protection de l’environnement. Nous proposons également de réformer de statut de fonctionnaire pour réaffirmer ses droits et consacrer la liberté d’expression des agents publics. Enfin, et parce qu’il n’y a pas de démocratie sans débat public ni espace médiatique apaisé, nous souhaitons garantir un espace médiatique sain et plurial, en renforçant les seuils de concentration des médias locaux et nationaux et en mettant en place une gouvernance démocratique des médias qui associe les employé·e·s et journalistes.

Parce que la démocratie n’a pas de prix mais qu’elle a un coût, les règles de financement des partis politiques sont la condition de l’émergence de nouvelles forces politiques citoyennes et indépendantes et d’une offre politique renouvelée. Nous proposons donc d’abaisser à 3% le seuil de remboursement des campagnes électorales et rembourser automatiquement celles menées par des candidats ayant moins de 30 ans, pour inciter les jeunes à se lancer en campagne (et les partis à présenter des jeunes). Première dépense électorale des petits partis et absurdité écologique, nous proposons de mettre fin au bulletin de vote « individuel » avec le bulletin de vote unique. Enfin nous décorrélerons le financement public des seules élections législatives.

Face à l’urgence environnementale, il est nécessaire de lutter contre la surconsommation, en commençant par changer nos habitudes de consommation. Pour cesser définitivement d’utiliser du plastique, nous proposons d’instaurer une TVA plastique, en consignant les emballages et en interdisant l’emballage plastique pour l’eau. Mais changer les habitudes de consommation commence dès l’enfance, par la consommation locale et de saison au quotidien. Ainsi, nous voulons insuffler une nouvelle politique de commande publique pour les menus scolaires favorisant les circuits-courts. Enfin, pour limiter le gaspillage alimentaire, nous proposons de supprimer la DDM (Date de Durabilité Minimale) sur les produits pour la remplacer sur tous les produits par la DLC (Date Limite de Consommation).

Nous voulons faire du bien-être animal une notion forte de notre programme. Nous proposons tout d’abord d’interdire les chasses à courre, à la glue, le déterrage et les élevages d’animaux pour la chasse uniquement. En terme d’élevage, il est urgent d’agir, tant pour le bien-être animal que pour notre propre santé. Nous souhaitons ainsi interdire l’élevage intensif en cage et dans des espaces intérieurs clos, l’élevage de fourrures et le broyage de poussins. Nous légiférerons également sur une augmentation de la surface minimale nécessaire au bien-être adaptée à chaque espèce animale. Enfin, suite aux scandales qui ont émergé ces dernières années, il nous semble indispensable d’introduire un barème de notation des parcs animaliers et d’arrêter les spectacles avec des animaux.

L’énergie sera pour les prochaines années un puissant moteur pour répondre à l’urgence climatique. C’est pourquoi pour voulons nous orienter vers un mix énergétique renouvelable. Pour cela, nous devons investir dans la recherche pour perfectionner les énergies du futur comme l’hydrogène, la méthanisation ou la fusion nucléaire pour concourir à la sobriété énergétique. En parallèle, il est nécessaire de moderniser et sécuriser les centrales, en développant massivement la part des énergies renouvelables afin de préparer une sortie du nucléaire. Dans le but de nous orienter vers un modèle énergétique propre, nous devons aussi parler de mobilité. Il nous faudra développer les investissements dans les transports durables, les trains de nuits, et taxer les carburants des avions et des bateaux de croisières.

Pour que le travail joue pleinement son rôle d’instance de sociabilisation et de rémunération, la priorité doit être l’emploi et la dignité au travail de nos citoyen·ne·s. Pour créer massivement de l’emploi, lutter contre le chômage structurel et recréer du temps libre, Allons Enfants propose de réduire le temps de travail à 32 heures en 4 jours par semaine. Nous souhaitons généraliser la Garantie d’Emploi, dispositif déjà à l’expérimentation depuis 2016 dans plusieurs territoires qui consiste à subventionner l’emploi de chaque demandeur·euse d’emploi. Pour assurer la dignité des travailleur·euse·s, nous proposons de reconnaitre le burn-out et la pénibilité au travail, et de prendre en compte la distance entre le travail et le domicile au remboursement forfaitaire et les aides au logement.

Avec la crise sanitaire, la précarité de la jeunesse a connu un dramatique éclairage. Elle s’est également accrue à cette occasion. L’urgence pour les pouvoirs publics est de mettre en œuvre un plan d’urgence pour la jeunesse. Parce qu’aucun jeune ne devrait mettre ses études en péril en travaillant à côté, nous proposons de créer un revenu étudiant financé par les cotisations sociales. Pour les jeunes sans emploi ni formation, nous ouvrirons le RSA aux moins de 25 ans tout en le revalorisant. Enfin, pour permettre de réaliser ses premières expériences professionnelles dans la dignité, nous proposons de revaloriser les gratifications des stagiaires et de mieux les protéger en créant un véritable statut reconnu du stagiaire. Enfin, nous rembourserons la prise en charge psy pour les jeunes de – de 30 ans.

Alors que depuis 30 ans l’Etat s’efface au strict minimum, nous sommes convaincu·e·s que son rôle dans l’économie, accompagné d’une fiscalité juste, est une garantie de cohésion sociale et de juste répartition des richesses. Pour lutter contre l’externalisation accrue de nos services publics, Allons Enfants propose d’instaurer une « règle de préférence de la gestion publique », pour contraindre l’Etat et les collectivités à privilégier les modes de gestion internes, ainsi que de renationaliser les autoroutes à échéance des concessions. Pour financer l’intervention de l’Etat dans de nombreux secteurs, nous proposons une fiscalité juste, en taxant la spéculation financière et en condamnant plus fermement la fraude fiscale. Pour limiter leur impact social et écologique, nous proposons aussi de taxer les mails en entreprise.

Les Français·e·s ont encore aujourd’hui un inégal accès aux services publics selon leur lieu d’habitation. Parmi les territoires les plus délaissés par les services publics, les outre-mer certains territoires ruraux et les banlieues péri-urbaines sont les moins bien dotés en transports, éducation, santé, des services pourtant essentiels au quotidien des Français·e·s et qui doivent être accessibles au plus grand nombre. Allons Enfants propose de poursuivre l’implantation des services publics de proximité dans les zones rurales et les quartiers prioritaires, ainsi que le désenclavement des territoires d’Outre-Mer. Pour poursuivre un aménagement du territoire inclusif et durable, nous souhaitons également le rétablissement les « petites » lignes ferroviaires en interdisant à la SNCF de fermer ces lignes.

La crise sanitaire a aggravé les conditions de vie des habitants dans les quartiers dits « prioritaires » de la ville : décrochage scolaire, chômage, recours à l’aide alimentaire, suroccupation des logements. Pour une politique de la ville ambitieuse, il faut amplifier les investissements dans toutes les politiques publiques : éducation, emploi, logement, services publics. Reprenant les recommandations du rapport Borloo sur la politique de la ville, Allons Enfants croit au modèle des régies de quartier, des cités éducatives et des internats d’excellence. Nous souhaitons mettre en œuvre un plan ambitieux de rénovation urbaine pour loger dignement. Enfin, parce que la pratique du sport fédère et revêt une dimension émancipatrice, nous investirons dans les équipements et les associations sportives de ces quartiers.

En janvier 2022, la Cour des Comptes rendait un rapport sur le droit au logement opposable, un mécanisme juridictionnel qui permet à chacun de bénéficier d’un logement social s’il en est dépourvu. Elle met en garde les pouvoirs publics pour qu’il ne devienne pas « une désillusion« , alors que 4 millions de personnes sont toujours mal logées. Pour que chacun puisse se loger dignement, il devient urgent de revaloriser considérablement les aides au logement et de constituer une garantie universelle des loyers pour lutter contre l’insolvabilité des locataires et protéger les propriétaires. Enfin, Allons Enfants propose un plan de lutte contre le sans-abrisme, qui prévoit notamment d’augmenter le nombre de places en hébergement d’urgence et de créer un crédit à la réinsertion.

Parce que prévenir, c’est mieux que de guérir, notre pays doit désormais se (re)doter d’une véritable vision ambitieuse en matière de prévention des risques de santé et des maladies, en particulier en matière de santé psychologique, mais également de sensibilisation à la santé sexuelle et aux dangers de l’alcool et des drogues. Nous proposons d’universaliser les gestes de premier secours en les imposant au baccalauréat et d’inciter à la pratique d’activités sportives, notamment chez les jeunes. Parce que la santé menstruelle est un volet essentiel de la prévention et de la santé des femmes, nous proposons de créer un congé menstruel de deux jours par mois pour les femmes souffrant de règles douloureuses et de rembourser des protections hygiéniques durables et de bonne qualité pour lutter contre la précarité menstruelle.

La promesse de l’accès au soin est profondément entachée dans de très nombreux territoires, y compris urbains, par l’existence de vastes déserts médicaux. Nous souhaitons, pour lutter efficacement contre ces phénomènes, construire un service public du soin, universel et accessible à toutes et tous. Pour réduire les déserts médicaux, nous proposons de financer sur tout le territoires des maisons de santé mutualistes dans lesquels les professionnels de santé, généralistes ou spécialistes, pourraient exercer avec du matériel commun. Nous voulons également instaurer un contrat finance-études pour les étudiants en médecine, avec la contrepartie d’une installation en désert médical durant 5 ans. Enfin, nous remplacerons le numérus clausus par des quotas d’admissibilité adaptables.

Depuis plusieurs décennies, les scandales sanitaires (Médiator et Dépakine) ont démontré la nécessité de transparence dans la recherche médicale. Pour protéger les professionnels qui prennent des risques à dénoncer des pratiques illégales, abusives, dangereuses pour la santé et l’environnement et la sécurité publique, nous proposons de créer, sur le modèle de ce qui existe déjà, un statut de lanceur d’alerte médical. Les profits des laboratoires de recherches doivent également être encadrés pour permettre une plus grande diffusion des progrès de la médecine : nous instaurerons une licence d’office aux vaccins ayant réalisé plus de 200% de profits (par rapport au coût de la recherche). Enfin, et parce que notre société doit évoluer en ce sens, nous garantirons à chacun le droit de choisir sa fin de vie.

Après un quinquennat qui en aura fait sa grande cause, les violences sexistes et sexuelles, ainsi qu’intrafamiliales constituent – toujours – la première forme de violences intrapersonnelles en France. Il est urgent de mettre en oeuvre un ambitieux plan pour répondre à cet enjeu de surêté des personnes bien éloigné des fantasmes sécuritaires de l’extrême-droite. Nous proposons d’adapter et de conforter la réponse pénale, d’abord en développant des lieux de dépôt de plainte extérieurs aux commissariats et en créant, sur le modèle espagnol, une juridiction spécifique avec des juges formés. Pour améliorer la réponse humaine et la prise en charge des victimes, nous souhaitons augmenter les places en hébergement d’urgence et consacrer la notion d’amnésie traumatique.

Ces dernières années, plusieurs scandales de violences et bavures policières ont médiatisé la difficile relation entre la police et les citoyens. Si les débordements individuels sont inexcusables et doivent être sévèrement punis par la justice et l’administration policière, ignorer le malaise policier serait une erreur : Pression du chiffre et de la hiérarchie, interactions dégradées et souvent violentes avec les citoyens… La police est la deuxième profession dans laquelle on recense le plus de suicides. Allons Enfants propose d’engager un véritable plan d’accompagnement et de prévention des suicides dans la police et de réintroduire une police de proximité, moins armée et plus proche du terrain. Pour renforcer l’exemplarité policière, nous proposons de créer un organe de contrôle indépendant de la police à la place de l’IGPN.

Le durcissement de la politique carcérale, couplée à une surpopulation carcérale et à une dégradation des conditions de vie des détenu·e·s appellent à une réflexion sur le rôle de la « prison » comme outil de réinsertion, d’apaisement et de renforcement de la cohésion sociale. Pour parvenir à cet objectif, nous proposons de réduire les peines carcérales en volume, en mettant fin aux courts emprisonnements et en cessant de mélanger les détenus condamnés et ceux en détention provisoire. Nous préférons en effet assurer la dignité des personnes détenues, en facilitant les conditions de travail et en développant de véritables centres de réinsertion et de formation ouverts sur la société. Enfin, nous investirons le champ du suivi des détenus en renforçant les SPIP et les juges d’application des peines.

Parce que le thème du handicap est complètement invisibilisé dans les débats publics, Allons Enfants propose une grande loi sur le handicap, pour réformer en profondeur nos politiques publiques dans une démarche inclusive. Cette loi s’organise en trois volets principaux : Un volet accessibilité, qui prévoit notamment 70% de nouveaux logements accessibles; un volet pour une école et une Université inclusive, avec une réforme de la formation des conseiller·e·s d’orientation et un recrutement d’AESH ; et enfin un volet de lutte contre la précarité des personnes en situation de handicap en déconjugalisant l’AAH et en réformant les barèmes de remboursement Sécurité Sociale. Elle a pour objectif d’accélérer le processus de désinstitutionnalisation, conformément aux recommandations de l’ONU.

Dans une société qui catégorise arbitrairement les individus dès le plus jeune âge en fonction de leur genre ou de leur orientation sexuelle, Allons Enfants propose de lutter contre les carcans et les étiquettes qui empêchent l’émancipation de l’individu, la découverte de sa propre identité et qui est le terreau de violentes discriminations. Pour l’égalité des genres dans tous les domaines, Allons Enfants prône la conditionnalité des financements publics à des engagements pour l’égalité des genres et la parité (égaconditionnalité),et des programmes scolaires sans stéréotypes de genre. Pour que chacun puisse vivre son orientation sexuelle et son identité de genre sans discrimination, nous proposons de supprimer la mention de sexe sur les papiers administratifs et d’ouvrir la PMA pour les hommes transgenre.

Depuis 20 ans, nos politiques migratoires, sous la pression des médias et des politiques qui manipulent les peurs, n’ont cessé de se durcir depuis une vingtaine d’années. Pourtant, le durcissement des politiques migratoires n’est ni efficace ni dissuasif : Il réduit à la clandestinité et à la précarité les exilé·e·s qui arrivent en France. Les causes des migrations sont surtout à chercher du côté des situations humanitaires, politiques et économiques dramatiques que vivent ces populations. Allons Enfants propose une politique d’accueil dans la dignité, en augmentant les capacités d’hébergement et les moyens des administrations compétentes ainsi qu’en ouvrant aux demandeurs d’asile le droit de travailler. Nous souhaitons également sortir des traités inhumains signés entre l’Europe et la Lybie et la Turquie.

Durant la crise sanitaire, la culture, soi-disant « non-essentielle », nous a coupé chacun·e de l’art, d’une ouverture d’esprit et d’un apprentissage qu’elle seule peut apporter. Durant cet épisode de fermeture, certaines institutions ont innové en offrant un service en ligne accessible gratuitement. Nous voulons généraliser cela en développant une plateforme audiovisuelle du service public. Aussi, au sortir de cette crise, nous souhaitons redonner à tou·te·s la possibilité de réinvestir musées, cinémas, salles de spectacles. C’est pourquoi, pour proposons de continuer la décentralisation des principaux musées afin que tou.te.s les français.e.s puissent y avoir accès. Et, pour nous donner les moyens de nos ambitions, nous proposons d’augmenter le budget de la culture à hauteur de 1% du PIB.

La culture est l’histoire de tou.te.s, tant dans son accessibilité que dans sa pratique. Nous sommes fier·e·s de vivre dans un monde où nos échanges et nos diversités nous enrichissent et construisent des sociétés apaisées et plus tolérantes. Nous sommes fier·e·s de vivre dans une Union Européenne qui permet ces interactions et qui est le socle d’une histoire et d’une culture communes. Nous voulons donc valoriser toutes les cultures, même régionales. Ainsi, nous proposons de ratifier la Charte des Langues Régionales, tout en accentuant la visibilité de ces langues à l’école et dans l’espace public. En sus, afin de promouvoir la culture européenne et le partage de celle-ci avec nos voisins, nous souhaitons créer un grand musée de la culture européenne en France.

La qualité de la vie étudiante et de l’enseignement à l’université, ainsi que le cadre de cet enseignement sont les fondements de la réussite scolaire des étudiant·e·s. Ainsi, nous proposons l’assurance d’un meilleur suivi de l’orientation professionnelle des étudiants-tes. Nous garantirons la sécurité financière de tou·te·s les doctorant·e·s par une proposition d’emploi dans l’université ou une aide financière et nous conférerons davantage de moyens financiers et humains au CROUS. Pour que l’Université soit un lieu d’étude bienveillant et inclusif, propice à l’épanouissement et l’émancipation individuelle, nous entendons faire de l’université un espace sûr et éthique où sont absentes toutes formes de discriminations et de violences, notamment les violences sexistes et sexuelles.

Car l’école doit être un lieu d’apprentissage mais aussi d’émancipation, il est essentiel de diversifier les enseignements et les expériences ainsi que de libérer du temps libre pour les élèves. Nous proposons de réformer l’organisation du temps scolaire pour consacrer les après-midi à la pratique extrascolaire du sport ou de la culture. Nous souhaitons également permettre aux élèves, dès la 6ème et chaque année ensuite, d’effectuer un stage d’observation et de proposer un voyage scolaire en Europe entre la seconde à la terminale. Nous approfondirons également les cours d’éducation à la citoyenneté. Enfin, parce qu’enseigner est une vocation qui s’exerce dans la dignité, nous proposons d’augmenter rapidement le salaire des enseignants.

20% des étudiants-tes vivent sous le seuil de pauvreté. Ce chiffre est insoutenable et caractérise une société qui laisse sa jeunesse, et donc son avenir, dans une précarité extrême, que la crise COVID a encore renforcée. Ces conditions de vie impactent nécessairement les conditions d’études et de réussite, quand de très nombreux jeunes doivent travailler à côté pour subvenir à leurs besoins. Parce qu’étudier est un travail en tant que tel, Allons Enfants propose la création d’un revenu étudiant indexé sur le SMIC et financé sur la base des cotisations sociales : les travailleurs financent solidairement ceux qui ne travaillent pas encore. Pour les meilleures conditions aux premières expériences professionnelles, nous proposons de fixer la durée minimale des stages payés à 1 mois et de consacrer un véritable statut de stagiaire.

Nina Morel - 3ème circonscription de la Loire
Sébastien Allix - 8ème circonscription d'Ille et Vilaine
Nathan Casano - 5ème circonscription du Gard
Maïalen Mallet - 13ème circonscription de Paris
Anaïs Jalouneix - 4ème circonscription de Haute-Garonne
Aya Salama - 1ère circonscription de Vendée
Lenny Steinmetz - 9ème circonscription du Bas-Rhin
Terry Rénier - 6ème circonscription du Pas de Calais
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